Bienvenue aux petits poucets

Ce blog propose de courts billets en rapport avec l'astrologie des astéroïdes.
Son objectif est de les faire découvrir, ensuite de faire circuler l'information disponible, et de renvoyer vers des liens ou des publications qui en parlent...

Le Gravier Cosmique
fait partie de la constellation de L'OEIL D'HOROS, mon site personnel d'astrologie

lundi 4 avril 2011

Stargazer 8958

Les astrologues de l'ancien temps avaient le nez en l'air. Ils contemplaient les étoiles. Aujourd'hui, ils contemplent davantage leurs écrans d'ordinateurs que la voûte céleste, mais le symbole demeure. S'il devait exister un modèle de tous ceux qui aiment lever les yeux au ciel (sans baisser les bras...) peut-être bien que ce pourrait être une réflexion à entamer grâce à Stargazer ?  Son nom (en anglais) signifie cela : regarder fixement les étoiles !

Le Bulletin 61 de l'Oeil qui vient de paraître est entièrement consacré à ce petit astéroïde méconnu. Pour le moment, il n'intéresse pas grand monde, et vous êtes même parmi les pionniers qui s'y collent !

L'article, issu d'une réflexion à plusieurs sur les marqueurs astro de l'intérêt pour l'astrologie (oh la belle mise en abime...), passe en revue quelques uns des domaines d'application possibles, et nous avons découvert qu'ils ne se cantonnaient pas seulement à l'astrologie ou l'astronomie ! Il y a bien d'autres gens qui aiment "regarder les stars"... les évaluer, les comparer, les admirer... La signification de Stargazer peut être aussi riche que les multiples significations du mot "star"...

Vous y trouverez aussi les noms de quelques autres astéroïdes pouvant fonctionner "en grappe" avec lui si vous êtes passionné par les arts d'Uranie ou si vous pensez que vous êtes un vrai "magicien de l'astro".

Pour en savoir plus :
>> Télécharger le Bulletin n°61 en haute définition
>> Le regarder ci-dessous

dimanche 3 avril 2011

Chercher un astéroïde par sa période de révolution

Oui, vous avez raison, en ce moment, nous sommes en pleine période de révolution... ça se bouscule de partout, un peu partout sur le globe...
Mais en astronomie, cela n'a rien à voir ! La période de révolution, c'est le temps que met un astre à tourner autour de son étoile. Or justement, on m'a demandé très récemment de trouver des astéroïdes, en fonction du temps qu'ils mettent à parcourir le Zodiaque !!! Je pensais que c'était impossible pas facile du tout. Et pourtant, mission accomplie ! Et je vais vous dire comment j'ai fait...




Tout a commencé lorsque -- très innocemment -- dans un courrier des lecteurs, quelqu'un m'a demandé de trouver un astéroïde qui ferait le tour du Zodiaque en 5 ans et 3 mois !!!! Quand on n'y connait rien, c'est sûr, on se dit que ça doit être faisable...

Éplucher les listes
Ceux qui utilisent ou comprennent les liens que je mets ici (ou sur le site) savent bien que pour trouver facilement un astéroïde, je n'ai qu'une seule méthode : partir de son nom ou partir de son numéro en utilisant des listes préétablies par le Minor Planet Center ou par Astrodienst...
Et donc qu'il est beaucoup plus facile de répondre à la question : comment s'appelle l'astéroïde n°100 ? ou bien : y a-t-il un astéroïde pour le personnage mythologique de Sisyphe ? Parce qu'il suffit d'éplucher la liste, à la mano, ou avec le petit moteur de recherche de son navigateur...

Mettre les mains dans le cambouis
J'étais paisiblement en train de répondre que ce n'était pas possible quand ce qui me sert de cerveau s'est senti... comme défié, et m'a soufflé qu'on ne se rendait pas sans combattre... Avant de dire qu'on ne pouvait pas, il fallait un tout petit peu essayer, histoire de se justifier...

Je suis donc allée sur Wikipédia anglais pour essayer de rechercher des choses naïves du style : "asteroïd + 5.25 y"... N'essayez pas. N'essayez pas non plus de convertir 5.25 ans en jours (certains ont une période de révolution donnée en jours, ce n'est pas forcément unifié...). Vous tombez sur trois résultats pas forcément pertinents. Les recherches sur internet, hélas, c'est aussi savoir comment poser les questions...
Et là c'était le désespoir.
Et l'arrivée des idées saugrenues.

J'ai commencé à me dire que je pourrais essayer d'avoir de la chance, et cliquer un peu au hasard dans l'espoir que je tomberai sur l'un d'eux qui aurait la bonne date... Hi-hi-hi. Cela vous fait rire... Moi aussi ! En fait, cela ne fait rire que ceux qui savent qu'il y en a grosso modo 17200 de baptisés... Un programmeur  saurait contourner ce problème et mettrait trois quatre mois à pondre un logiciel qui résoudrait la question en 2 mn une fois qu'il serait au point :-D Mais moi je ne suis pas programmeur(meuse)... J'ai juste mis donc 2 h 30 à trouver une réponse satisfaisante...

Le truc qui m'a permis de m'en sortir, c'est le vieux souvenirs des tableaux que j'avais fait pour Richard Doyle et qui nous parlait des "familles" d'astéroïdes. En effet, les listes du MPC et d'Astrodienst, comme les listes de Wikipedia sont alphanumériques... et un astéroïde du fond du système solaire peut voisiner avec un tout proche. Ce qu'il me fallait, c'était trouver une liste d'astéroïdes orbitant à la bonne distance du Soleil pour faire en sorte qu'elle rentre dans la période qu'on m'avait donnée.

Devinez quoi : ça existe !!!
La page s'appelle "Asteroïd family" et elle répertorie toutes les familles d'astéroïdes et donne leur distance au Soleil en unités astronomiques. Après deux ou trois clics de vérification sur l'astéroïde majeur de quelques familles, j'ai compris que ce que je cherchais était une famille orbitant serré autour de 3 unités astronomiques ! Après, c'était facile ! Un clic sur la famille des Eos qui me donne toute la tribu. Un clic de vérification sur chacun : et là bingo, j'en trouve un qui met très précisément 5 ans et 3 mois à faire le tour + une petite compagnie d'autres, qui sont très proches de cette date.

Quand je dis "proche" c'est proche, j'ai viré des familles entières qui étaient à "presque 5 ans" ou bien à "5 ans et 6 mois"... (pour restreindre le champ d'investigation).

Mais ça, cela peut vraiment vous permettre de répondre à une question cruelle du genre : je suis très sensible au cycle des xxx ans. N'y a-t-il point un astéroïde qui soit calé dessus ???

Réaliser les limites du système
Maintenant vous pouvez vous aussi.
Après mettons que vous vouliez en trouver un qui mette 7 ans ou 9 ans (parce que c'est votre chiffre fétiche), il va falloir ramer un peu et revenir à la raison. Parce qu'on ne peut pas tout penser en termes de "je suis sensible au cycle de xx ans". Il faut bien voir que les astéroïdes entre Mars et Jupiter ne peuvent pas s'approcher trop près de Jupiter, autrement, ils seraient "captés".
Allez, j'ai quand même cherché pour vous. Les astéroïdes les plus proches de Jupiter sont les "Hildas" et les "Thule". Ils sont en résonance avec lui, mais ne sont pas des Troyens captés sur son orbite. Hilda et Thule ont une période de révolution 8 ans... C'est tout ce que je peux vous proposer...

Jusqu'au prochain update de Wikipedia ???

dimanche 20 mars 2011

La bibliothèque de l'Oeil

A l'occasion de la lecture d'un des derniers livres sur les astéroïdes qui me manquait encore, je réalise soudain qu'aucune section du blog ne renvoie sur les "vrais livres" publiés sur du papier, avec un numéro d'ISBN, au sujet des astéroïdes en astrologie. Stupeur ! Pour un blog qui dit "tout" sur les astéroïdes, c'est comme si le Sphynx était Cléopâtre et qu'il n'avait plus de nez !

Bien entendu, quelques lecteurs auront su prendre le chemin de mon site, et trouver la page de la bibliothèque consacrée à ces ouvrages, mais pour les autres ? Ne pourraient-ils pas penser qu'il n'y a rien du tout à se mettre sous la dent, tandis que la section idoine de ce blog ne propose que des e-books ou des magazines artisanaux ?
Ils n'auraient pas forcément tort...

Tout dépend de la barrière de la langue. Si l'on peut lire en anglais, il existe de très bons ouvrages, que je traduis par bribes assez fréquemment dans les pages du Bulletin. Mais en français, c'est une autre histoire. Il y a aussi une autre limitation plus subtile, c'est celle qui consiste à se focaliser sur un seul objet, comme par exemple Chiron ou Cérès. Ce n'est pas pour autant que l'on croule sous les parutions, ni qu'elles soient toutes révolutionnaires.

Les meilleurs ouvrages que j'ai pu lire (ou plutôt, ceux qui m'ont le plus intéressée) étaient ceux qui considéraient que tous les astéroïdes étaient libres et égaux en droit...

Rappelons donc par ici ceux que je recommande pour l'étude ou se forger une compréhension du phénomène.

FRANÇAIS

> L'univers des astéroïdes, Jean Billon / St Michel  
    -> lire le premier chapitre en pdf
> Cérès, planète maîtresse du signe de la Vierge, Jean de Larche / François de Villac
> Chiron, essence et interprétation, Zane Stein / Helios 
> Chiron en maisons, Catherine Castanier / Decoopman
> Chiron ou les complexes généalogiques, Gregory Hagneré / Lulu
> Les nouvelles frontières de l'astrologie, Richard Doyle / Éditions du Rocher


Chacun de ces ouvrages présente des avantages et des 'inconvénients' (au regard de ce que l'on pourrait attendre en abordant le sujet de façon globale). Les 5 premiers ouvrages sont "spécialisés" et ne présentent qu'une poignée d'astéroïdes, quand ce n'est pas qu'un seul. Le dernier est plus théorique, pointu sur l'astronomie (ce qui est une très bonne chose), ouvert sur l'édification d'un système, mais ne comporte pas de définitions (signes, maisons, aspects) et pourra donc décevoir tous les esprits concrets avides de commencer sur des bases tangibles...
Il y a d'autres livres (peu nombreux) sur lesquels vous pourriez tomber, mais je ne peux pas en parler, car je ne les ai pas lus. Je mets quelquefois des années avant d'en acquérir de nouveaux.

ANGLAIS

> Asteroid Godesses, Demetra George et Douglas Bloch / Ibis Press
> Chiron, healing body and soul, Martin Lass / Llewelyn
> Chiron rainbow bridge between inner and outer planets, Barbara Hand Clow / Llewelyn
> The ultimate asteroid book, J. Lee Lehman / Schiffer Publishing
> Mechanics of the future : asteroids, Martha Lang Wescott / The Treehouse Mountain
> Saturn, Chiron and the centaurs, Melanie Reinhart / Starwalker Press

Aucun de ces ouvrages ne s'est avéré décevant en aucune manière.
Lehman et Wescott traitent d'un plus grand nombre d'astéroïdes (entre 40 et 50), leurs ouvrages y perdent en approfondissement, mais la largeur de vue et  le nombre d'exemples sont plus importants. Ils peuvent laisser l'impression que ce tour d'horizon donne une meilleure assise. Par la présentation courte dans ce blog de différents astéroïdes, c'est également ce que j'essaie de faire.

Dans Mechanics of the future, il y a un vrai souci de la manière d'apprendre et des sortes d'exercices qui sont à base de courtes définitions. La concision ici n'est pas le reflet d'un manque de culture ou d'approfondissement mais le moyen de contenir l'effet de masse dans des proportions raisonnables : il est peut-être plus facile et moins impressionnant de retenir la signification d'un mot-clé ou deux, et de se lancer dans des interprétations avec des planètes, si on garde les choses très simples. C'est le seul ouvrage que j'ai lu qui se préoccupe réellement de pédagogie, de la manière de se motiver, de présenter l'information que représentent ces "surcharges".
Je ne manquerai pas fort probablement d'en traduire des extraits (par ex : Bulletin 54 et 62).

Le livre de Melanie Reinhart est le compte rendu d'une conférence. Il apporte par exemple un éclairage sur les premières recherches qui ont eu lieu sur Chiron et sur la façon dont on essayait de le cerner, notamment grâce à son astronomie. Qui sont les centaures ? D'où viennent-ils ? Que dit leur positionnement dans le système solaire ? Comment Chiron peut être une "planète intérieure" ou "extérieure" (en deça de Saturne, au delà de Saturne) et quelles implications... etc.

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