Tous à Table !
Les plus vieux se souviendront peut être d'une précédente note de blog intitulée "Fan de Kaamelott" où je donnais les noms des astéroïdes impliqués dans la légende arthurienne.
Mais réfléchir un peu tout seul par rapport aux astéroïdes semble toujours délicat si on n'a pas vraiment l'habitude.
Dans cette optique, je présente dans le 53e Bulletin de l'Oeil d'Horos, la traduction de quelques courtes réflexions de J. Lehman sur les astéroïdes Arthur, Parsifal, Lancelot et Galahad. Ces textes permettent de se faire une idée et de voir comme l'auteure sélectionne une ligne de sens d'après la légende (ou la mythologie, dans le cas d'Odysseus).
>>Télécharger le Bulletin 53 depuis le site
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Anglo-saxons et légendes arthuriennesJe profite de la note pour répondre à une question de lecteur (si, j'en ai !!!!) à propos de l'exception culturelle qui pousserait des anglosaxons à trouver la légende de la Table Ronde plus évidente ou plus naturelle que pour un frenchie qui n'a pas étudié son Chrétien de Troyes en classe de 4e...
Étant une inconditionnelle des pendragonitudes moi-même et depuis le plus jeune âge, je n'ai pu que constater dans la littérature de SF et Fantasy, pléthore de titres relatifs à cette légende, et combien elle semblait inspirante pour beaucoup. Les nombreuses variantes que j'ai pu lire ne sont pas forcément textuellement l'histoire du Roi Arthur. Mais une sorte de référence permanente en toile de fond, sur laquelle on brode, on fait des allusions, on réécrit ou réinvente... en le mixant avec d'autres choses, par exemple avec des légendes plus nordiques.
Il me semble donc que l'idée de la création d'une chevalerie autour d'un noble idéal fait partie des archétypes nourriciers anglo-saxons.
Il n'y a cependant pas besoin de s'en tenir à une esthétique moyen-âgeuse... Je songe aux centaines de milliers de jeunes enfants qui ont "accroché" à la Chevalerie Jedi qui présente basiquement la même configuration : un ordre, des idéaux politiques (sauver la République, on dirait aujourd'hui la Démocratie...) une dimension spirituelle un peu magique et mystérieuse (la Force) et... de fantastiques épées-laser.
Quizz : A quoi reconnaît-on le chevalier Jedi ? au sabre.
A quoi reconnait-on le samourai ? pareil !
A quoi reconnaissait-on le chevalier ? au cheval. :-D (non ils avaient aussi une épée).
La légende arthurienne comporte des figures emblématiques : pour ceux qui ont un animus de type Sage, Merlin est parfait (tout le monde ne peut pas être Guerrier). Mais il ne faut pas se voiler la face, le nerf de la guerre, ça reste l'aspect le moins "contemplatif" du chevalier : le combat. :-D
Et avant d'aller traîner chez les anglosaxons, signalons que le domaine du jeu sur ordinateur est infiltré à fond. Le geek aime balancer des sorts de localisation.
Dans NCIS, "le bleu" (enquêteur, écrivain et informaticien) est "le Roi des Elfes". Dans Stargate, le Dr Lee (un scientifique) avoue qu'il a atteint un niveau élevé de "Mage" sous Warcraft.
De mémoire : Diablo, Baldurs' Gate, Worlds of Warcraft, Prince of Persia, Seigneur des anneaux...
Qui joue à ces jeux ? et pourquoi pas à des jeux de guerre réalistes (qui existent aussi...).
Les fiches concernant les astéroïdes, je rassure tout le monde, sont beaucoup plus sobres et n'impliquent pas qu'on soit fan de jeu de rôle, mais pour ceux qui le sont, ça reste une piste.
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